jueves, 30 de enero de 2020

Georges Moustaki-Il y'avait un jardin






(Parlé)
C’est une chanson pour les enfants
Qui naissent et qui vivent entre l’acier
Et le bitume entre le béton et l’asphalte
Et qui ne sauront peut-être jamais
Que la terre était un jardin
(Chanson)
Il y avait un jardin qu’on appelait la terre
Il brillait au soleil comme un fruit défendu
Non ce n’était pas le paradis ni l’enfer
Ni rien de déjà vu ou déjà entendu
Il y avait un jardin une maison des arbres
Avec un lit de mousse pour y faire l’amour
Et un petit ruisseau roulant sans une vague
Venait le rafraîchir et poursuivait son cours.
Il y avait un jardin grand comme une vallée
On pouvait s’y nourrir à toutes les saisons
Sur la terre brûlante ou sur l’herbe gelée
Et découvrir des fleurs qui n’avaient pas de nom.
Il y avait un jardin qu’on appelait la terre
Il était assez grand pour des milliers d’enfants
Il était habité jadis par nos grands-pères
Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents.
Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître
Où nous aurions pu vivre insouciants et nus,
Où est cette maison toutes portes ouvertes
Que je cherche encore et que je ne trouve plus.

(Intro recitada)
Ésta es una canción para los niños
que nacen y viven entre el acero,
el alquitrán, el hormigón y el asfalto,
y que puede que nunca sepan
que la Tierra era un jardín.

(Canción)
Había un jardín que llamaban la Tierra,
brillaba al sol como una fruta prohibida.
No era el Paraíso ni el Infierno,
ni nada ya visto o ya escuchado

Había un jardín, la casa de los árboles
con un lecho de musgo para hacer el amor en él
y un pequeño arroyo que corría sin una ola,
lo refrescaba y seguía su curso.

Había un jardín grande como un valle.
Se podía comer en cualquier estación,
sobre la tierra ardiente o la hierba helada
y descubrir flores que no tenían nombre.

Había un jardín que llamaban la Tierra,
suficientemente grande para miles de niños.
Lo habitaban, antaño, nuestros abuelos
que lo heredaron, a su vez, de sus abuelos.

Dónde está ese jardín en el que podríamos haber nacido,
donde podríamos haber vivido, despreocupados y desnudos.
Dónde está esa casa, toda puertas abiertas,
que busco todavía y que ya no encuentro.

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